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Images published by the Russian Defence Ministry show SU-35 aircrafts taking off from a Russian airport to relocate to Belarus for joint military drills. IMAGES
A Belgian zoo shares the first images of a baby white rhino, born on the 25th of November. The young rhino and his mum, Madiba, are both doing well. IMAGES
Des tresses parfaitement symétriques, des yeux qui ne clignent jamais, une garde-robe démunie de toute couleur et un sarcasme à toute épreuve : pas de doute, Mercredi Addams est bien de retour. L’héroïne de la série Netflix est ainsi au cœur de nouvelles intrigues macabres dans la saison 2, disponible depuis le 6 août 2025. Des épisodes plus gothiques que jamais, qui ont en partie été dirigés par le maître du genre : Tim Burton, bien sûr. On reconnaît d’ailleurs sa patte graphique dans une séquence bien particulière, tout en stop-motion et en noir et blanc, qui a demandé un travail colossal aux équipes de production. L’épisode 1 de la saison 2 de Mercredi met ainsi en scène l’histoire du tronc en forme de crâne et de son illustre occupant souterrain : un jeune garçon au cœur défaillant qui décide de se sauver en créant lui-même une invention spéciale. Une séquence entièrement tournée en stop-motion, qui fait évidemment référence aux précédentes œuvres de Tim Burton, parmi lesquelles Vincent, Les Noces Funèbres et Frankenweenie. Pour les créateurs de la série, Alfred Gough et Miles Millar, il s’agit aussi d’une « façon très ludique de raconter notre histoire, tout en donnant une touche complètement unique à notre univers », comme ils le racontent dans le making-of partagé par Netflix, le 11 août 2025. Tim Burton, lui, a toujours « adoré cette technique, ce toucher visuel si particulier » et souhaitait « reprendre les codes du conte », comme s’il nous racontait une vieille légende, grâce au côté « mystérieux et inquiétant » du stop-motion. Un pari réussi pour cette scène de seulement 90 secondes, qui fourmille de détails effrayants et qui a demandé 8 mois de travail méticuleux, à la main, pour lui donner vie. « Concrètement, l’animateur prend une photo d’une pose, puis ajuste légèrement la position, reprend une photo, et ainsi de suite. », détaille Chris Tichborne, l’animateur qui a supervisé toute la séquence en stop-motion. « Ensuite, on assemble toutes ces images pour créer le film. » Une quinzaine de marionnettes a ainsi été mobilisée sur le tournage, élaborées avec des costumes spécifiques pour évoluer dans une dizaine de décors différents, majoritairement créés grâce à du matériel de récupération. Tout était prévu pour les entretenir sur place, puisqu’un hôpital dédié aux marionnettes a même été mis en place pour l’occasion. Tim Burton, de son côté, a réalisé de nombreux croquis préparatoires, ainsi que des sculptures de base, dont la tête du jeune garçon au cœur de l’histoire. Cela ressemblait alors à un morceau de bois taillé, dans lequel des brindilles de métal avaient été plantées, une à une. Même l’explosion de la tour de l’horloge était bien réelle, comme l’explique Chris Tichborne : « Tout ce qu’on a filmé existe dans la vraie vie. Toutes les flammes ont été faites en savon glycériné, avec une lumière placée derrière, car c’est ce qui donne le meilleur rendu de flammes. » C’est ce que l’on appelle une masterclass.
Toujours commercialisé à partir de 719 euros, toujours décliné en deux tailles (11 et 13 pouces), toujours proposé en quatre couleurs et toujours positionné entre l’iPad et l’iPad Pro, le nouvel iPad Air est sans doute la plus petite évolution de l’histoire de la gamme. Apple sauve les meubles avec les accessoires, qui deviennent bien meilleurs. L’iPad Air M3 n’est pas seulement un des plus petits renouvellements de l’histoire d’Apple : il est aussi un des plus rapides. À l’exception de l’iPad 3 (un modèle remplacé 7 mois après sa sortie), jamais un produit Apple n’a connu un cycle de vie aussi court que l’iPad Air M2 (10 mois). Sans surprise, les différences entre les deux générations sont très légères. La cible de l’iPad Air M3 n’est certainement pas les personnes qui possèdent un iPad sorti entre 2020 et 2024, mais les personnes avec une tablette plus ancienne, ou pas de tablette du tout, qui attendaient un renouvellement pour se laisse tenter. Que vaut l’iPad Air M3 ? Après quelques jours avec la tablette, Numerama vous livre son bilan. Il n’y a pas énormément de choses à dire sur le produit : il s’agit de l’iPad Air M2, en un peu mieux. Apple ne fait quasiment aucun changement, mais la formule fonctionne toujours Dans l’univers des iPad, la gamme iPad Air se situe entre l’iPad (409 euros) et l’iPad Pro (1 219 euros en 11 pouces, 1 569 euros en 13 pouces). Le modèle d’entrée de gamme est celui qui s’adapte au plus grand nombre, le modèle « Pro » vise un public très spécifique, en quête du meilleur écran, de meilleures caractéristiques et d’une finesse ultime. Pour 719 euros (11 pouces) ou 969 euros (13 pouces), l’iPad Air offre le parfait compromis. Il dispose d’un design moderne, d’une meilleure compatibilité avec les accessoires et de deux tailles d’écran. Il est aussi un iPad plus puissant, conçu pour un usage bureautique et compatible avec Apple Intelligence et les futures nouveautés IA d’Apple, là où l’iPad standard vise surtout les personnes qui veulent une tablette pour aller sur Internet et regarder des vidéos. C’est un aussi bon rapport qualité-prix que l’iPad classique, à destination d’un public un peu plus exigeant. À l’utilisation, l’iPad Air M3 est une aussi bonne tablette que l’iPad Air M2. Son écran bord à bord est parfaitement symétrique et adapté au streaming de films et de séries, l’alignement horizontal de sa caméra frontale favorise les appels vidéo et ses performances permettent de tout faire sans problème. L’iPad Air reste un iPad avec les limites qu’on lui connaît (iPadOS n’est toujours pas macOS), mais son autonomie d’exception, ainsi que sa compatibilité 5G sur certains modèles, aident largement à compenser. Malheureusement, l’iPad Air conserve quelques défauts volontairement choisis par Apple pour pousser les geeks vers l’iPad Pro. On préférait par exemple une autre technologie d’écran (le LCD fait mal aux yeux quand le contenu est sombre), on adorerait un taux de rafraîchissement 120 Hz (il faut se contenter de 60 Hz) et Touch ID, qui oblige à déverrouiller sa tablette en posant son index sur le côté, est vraiment moins fluide que Face ID, qui permet de déverrouiller l’iPad Pro juste en le regardant. Apple excelle toujours autant dans la fragmentation de gammes, qui vise à vous frustrer pour vous tourner vers le meilleur modèle. D’autres défauts sont aussi présents, même s’ils sont moins frustrants. Apple réserve toujours l’ultra-finesse à l’iPad Pro et limite l’iPad Air à un appareil photo. Difficile de lui en vouloir, ce ne sont que des détails. On aurait néanmoins apprécié un léger changement esthétique pour distinguer les deux générations, à commencer par de nouvelles couleurs. La seule nouveauté visuelle est la disparition de la mention « iPad Air » au dos, il ne reste que la pomme. Autre chose qui ne change pas : il y a toujours 128 Go de stockage dans le modèle de base. La puce M3, la seule nouveauté de l’iPad Air 2025 Le seul changement du nouvel iPad Air est l’apparition d’une nouvelle puce : l’Apple M3. La tablette gagne ainsi en puissance, ce qui devrait lui garantir au moins une année de mises à jour en plus (et des améliorations en gaming, notamment avec le ray-tracing). On peut néanmoins reprocher à Apple de ne pas utiliser sa puce M4, qu’il réserve encore aux Mac et à l’iPad Pro… L’Apple M3 n’apporte rien de bien transcendant niveau IA, alors que la génération M4 est un bond en avant plus important. Passer du M2 au M4 aurait été une bien plus belle évolution, puisque les différences sont minimes entre M2 et M3 (et il y a déjà eu la même puce sur iPad Pro et iPad Air, ce n’était donc pas impossible). Un nouveau clavier vraiment complet : la meilleure nouveauté de l’iPad Air M3 Vous l’avez compris, l’iPad Air M3 est une petite mise à jour. Il y a néanmoins un aspect sur lequel Apple a fait de jolis efforts : les accessoires. Côté Pencil, rien ne change. L’iPad Air M3 reste compatible avec l’Apple Pencil Pro et l’Apple Pencil USB-C.
On entre dans la troisième année de la guerre en Ukraine, et s’il y a bien un drone de moyenne envergure qui a marqué ce conflit, c’est le Shahed-136. Et sa version russe, le Geran-2, puisque la Russie a tout simplement racheté la technologie iranienne pour en produire elle-même. C’est un drone assez imposant, 2,5 mètres d’envergure, chargé avec 40 à 50 kilos d’explosifs, conçu pour une seule mission : s’écraser sur sa cible. On l’a surtout vu au-dessus des villes ukrainiennes, car il est principalement utilisé pour des missions de démoralisation : c'est-à-dire, frapper la population civile et les infrastructures énergétiques, notamment en hiver, pour priver une ville d’électricité ou de chauffage. Un Shahed, en soi, ce n’est pas un drone discret. Il est relativement bruyant, il vole lentement, et il est souvent détecté avant d’atteindre sa cible. Le problème, c’est que la Russie ne les envoie jamais seuls. Généralement, c’est par vagues, des dizaines en une nuit, dispersés sur différents points d’une ville, en saturant la défense anti-aérienne et toucher des points sensibles, comme récemment, la centrale de Tchernobyl. De son côté, l’Ukraine a repris ces tactiques à sa manière, en développant ses propres drones longue portée. Certains peuvent aller très loin, jusqu’à 1000 km à l’intérieur du territoire russe. Parfois, ce sont des modèles assez sophistiqués, comme le Beaver – littéralement "le Castor" – un drone qui a déjà visé des bâtiments du renseignement russe. Mais l’Ukraine utilise aussi des modèles bien plus rudimentaires, qui ressemblent à de simples avions de tourisme autonomes. Sauf que malgré leur apparence basique, ces drones ont réussi à frapper des raffineries de pétrole situées à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière.
L’accessoire indispensable du soldat en Ukraine aujourd’hui, c’est le mini-drone. Que ce soit du côté ukrainien ou russe, ces engins sont désormais produits par millions chaque année, et rien que sur le front, plus d’une centaine de drones tombent chaque jour. On parle ici de modèles bon marché, fabriqués à partir de composants chinois, et utilisés pour tout un tas de missions : Reconnaissance, pour inspecter une zone. Renseignement, pour récupérer des données et guider l’artillerie. Attaque, soit en larguant des explosifs, soit en mode suicide, une méthode qui s’est largement imposée depuis 2023 grâce aux évolutions technologiques. Certains crachent même du feu, oui oui : sur ces images, on voit des drones avec munitions dites thermites, fortement incendiaires, qui atteignent les 2500 degrés pour aller nettoyer une tranchée on va dire. Et parmi ces évolutions, il y en a une qui a tout changé : le pilotage en vue subjective, ou FPV. Avec un simple masque, le pilote voit exactement ce que voit son drone, ce qui permet des attaques ultra-précises, notamment sur des points faibles comme la tourelle des chars russes, connue pour être leur talon d’Achille. Les drones FPV sont devenus une arme de référence dans le conflit… jusqu’à récemment. Parce qu’encore une fois, une nouvelle technologie est en train de changer la donne : la fibre optique. Alors, pourquoi la fibre optique ? En gros, elle utilise des fils ultra-fins en verre ou en plastique pour faire circuler l’information à la vitesse de la lumière. Résultat : une connexion hyper rapide, ultra stable et impossible à brouiller. Et sur le champ de bataille, c’est un énorme avantage. Le plus surprenant, c’est que ce câble peut être déroulé sur plusieurs kilomètres et qu’il est assez résistant pour ne pas se couper au moindre obstacle. Ça permet de piloter un drone armé sans aucun risque de brouillage. Sauf que… certains soldats ukrainiens ont déjà trouvé une parade : il leur suffit de suivre le fil pour remonter directement jusqu’à la base russe. Mais attention, dans le ciel, il n’y a pas que des petits drones du commerce. Il y a aussi des dizaines de modèles militaires conçus spécialement pour la guerre. Côté russe, on retrouve par exemple les Orlan, des drones de surveillance, ou encore les Lancet, des drones kamikazes très présents sur le front. Côté ukrainien, les États-Unis fournissent des Switchblade, des drones suicides miniatures qui frappent à très courte portée.