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Added on the 13/01/2023 15:26:16 - Copyright : France 24 EN
Smike rises over the cities of Bakhmut and Soledar in east Ukraine where the ongoing battle for control was described as "bloodiest" of the war so far by Ukrainian presidential adviser Mykhaylo Podolyak. The fate of Soledar is still unclear, with Russian mercenary group Wagner claiming to control the gateway town while the Kremlin cautioned against declaring victory prematurely. IMAGES
Ukrainian air force planes are seen dropping flares and flying at very low altitude while MRLS, also known as 'Grad', are seen firing near Soledar. The fate of Soledar, a war-battered salt mining city in east Ukraine, is unclear, with Russian mercenary group Wagner claiming to control the gateway town while the Kremlin cautioned against declaring victory prematurely. IMAGES
Images show heavy fighting in the eastern Ukrainian city of Soledar, where residents seek cover in basements as artillery fire roars through the streets. Soledar found itself on the path of Russian troops pushing to take over the Donetsk region, causing many of its residents to flee. IMAGES
Military tank units of the Russian Black Sea fleet hold drills in Crimea. In recent weeks, Russia's massing of troops on Ukraine's northern and eastern borders, and on the Crimean peninsula it annexed seven years ago, have contributed to a sharp escalation in tensions. IMAGES
Suivez @numerama pour anticiper l'avenir ! Sur cet extrait non daté, qui tourne sur les réseaux sociaux depuis au moins le 12 novembre 2025, on voit l'interception d'un drone par un hélicoptère armé d'une mitrailleuse. L'hélicoptère est identifié comme un modèle Mil Mil-8 de l'armée de l'air ukrainienne. Le drone, lui, est associé aux forces russes et a été catégorisé dans la classe Shahed. L’emploi d’une mitrailleuse est considéré comme l’une des options les plus économiques pour détruire ces aéronefs sans pilote, en évitant d’avoir à tirer un missile à plusieurs dizaines ou milliers de dollars.
C’est une preuve supplémentaire de la capacité ukrainienne à porter des coups notables à la Russie en mer Noire, malgré sa supériorité maritime. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, les forces spéciales du service de renseignement militaire de l’Ukraine (GUR) sont parvenues à frapper un navire russe avec un drone aérien. Point notable de l’attaque : elle s’est déroulée à proximité du territoire russe, dans la baie face au port de Novorossiisk, où Moscou a replié une partie de sa flotte, afin de l’éloigner des côtes ukrainiennes, et donc des frappes de missiles ou de drones. C’est cependant une installation toujours à portée de Kiev : des attaques y ont été menées par le passé. Selon le compte-rendu de Kiev, ce bateau « effectuait des reconnaissances radioélectriques et patrouillait » aux abords de Novorossiisk. Le navire est de la classe Spassatel Karev (MPSV07), dont la mise en service remonte à 2015 — c’est aujourd’hui le dernier-né de sa classe. Trois autres navires de cette catégorie existent, lancés en 2012 et 2013. Le Spassatel Demidov — c’est son nom — est « équipé de machines permettant d’explorer les fonds marins et les objets endommagés gisant à des profondeurs pouvant atteindre 1 000 mètres » et « peut effectuer des opérations de plongée sous-marine jusqu’à une profondeur de 300 mètres », selon Ship Technology. C’est un navire polyvalent, relève l’armée ukrainienne, ce que confirme Ship Technology : armé par une vingtaine de marins, il sert au dépannage et au sauvetage, et dispose de capacités de brise-glace. Il n’est en revanche pas destiné au combat directement — on ne trouve ainsi aucune arme spécifique sur le bateau. Il contribue toutefois à la logistique russe. L’attaque a donné lieu à une vidéo dans laquelle on voit le drone foncer vers le navire, avec une caméra en vue subjective en vision nocturne. Il heurte le haut du Spassatel Demidov, un peu au-dessus de la passerelle. La vidéo se coupe à l’impact, ce qui n’empêche pas de constater les dégâts. Kiev reconnaît que ce vaisseau de classe MPSV07 n’a pas coulé — il aurait plutôt fallu viser la coque à hauteur de la surface de la mer, ou en-dessous, pour provoquer une voie d’eau. Cependant, Kiev estime que cela imposera à la Russie des « réparations coûteuses ». Par ailleurs, cela sort du jeu ce bateau, car « hors service ». La frappe a heurté une zone où l’on trouve des équipements de navigation, de renseignement électromagnétique et de communication. Cela illustre de nouveau les effets que peuvent produire des équipements offensifs à bas coût comme un drone face à des cibles de valeur : le navire ciblé a un coût estimé à 60 millions de dollars. Si l’Ukraine met régulièrement en scène ses succès en matière de bataille navale en mer Noire — comme, fin août, son opération réussie contre une corvette de classe Bouïan (Projet 21631), également endommagé après une frappe de drone aérien, en mer d’Azov –, elle enregistre aussi parfois des revers en mer. Ainsi, toujours à la fin du mois d’août, il a été noté qu’un drone de surface russe est parvenu à couler le navire collecteur de renseignement ukrainien Simferopol, alors qu’il se trouvait à l’embouchure du Danube, pas loin de la Roumanie. Signe que, malgré les réussites ukrainiennes, Kiev demeure aussi exposée en mer Noire, y compris près de son territoire.