Description
Added on the 24/08/2022 15:34:57 - Copyright : France 24 EN
The James Webb Space Telescope releases a new wave of cosmic images, heralding a new era of astronomy. They reveal details about the atmosphere of a faraway gas planet, a "stellar nursery" where stars form, a "quintet" of galaxies locked in a dance of close encounters, and the cloud of gas around a dying star. IMAGES
L’étoile de Barnard est l’étoile individuelle la plus proche du Système solaire. Une planète vient d’être confirmée en orbite de celle-ci : Barnard b. Quand on pense au système stellaire le plus proche de la Terre, on mentionne Alpha du Centaure. Cependant, il s’agit en réalité d’un groupe de trois étoiles. L’étoile individuelle la plus proche de la Terre est l’étoile de Barnard (toutefois invisible à l’œil nu, car peu lumineuse). Elle se situe à 6 années-lumière de nous. Jusqu’à présent, aucune exoplanète n’avait été détectée autour d’elle, même si les scientifiques étaient persuadés qu’il y en avait au moins une. Grâce aux performances exceptionnelles du Very Large Telescope (VLT), et des observations attentives pendant cinq ans, une planète a finalement été découverte en orbite autour de Barnard. Une étude de celle-ci, nommée Barnard b, vient d’être publiée ce mardi 1er octobre dans la revue Astronomy & Astrophysics. Les recherches se sont, comme souvent, portées sur la zone d’habitabilité. Celle-ci ne correspond pas forcément à une zone où l’on pourrait trouver de la vie, mais plutôt à une zone ayant des conditions telles que les planètes qui s’y trouvent peuvent ressembler à la Terre. En somme, avec de l’eau liquide — mais pas bouillante pour autant. L’étoile de Barnard est une naine rouge. Cela signifie qu’elle est moins massive que notre Soleil. De fait, détecter des planètes autour d’elle est plus « facile » pour les astronomes. En l’occurrence, ils ont utilisé l’outil ESPRESSO : grâce à lui, on détecte la présence de planètes grâce à l’oscillation que leur attraction gravitationnelle cause sur l’étoile. Que sait-on sur Barnard b ? Elle tourne en 3,15 jours autour de son étoile. Le reste, ce sont essentiellement des mauvaises nouvelles quant à son habitabilité. En effet, sa température de surface atteint 125 degrés Celsius. Elle est encore plus proche de son soleil que ne l’est Mercure. D’ailleurs, l’eau ne peut même pas y être liquide… « Barnard b est l’une des exoplanètes les moins massives connues et l’une des rares dont la masse est inférieure à celle de la Terre », explique l’astrophysicien Jonay González Hernández. « Mais la planète est trop proche de l’étoile hôte, plus proche que la zone habitable. Même si l’étoile est plus froide que notre soleil d’environ 2 500 degrés, il y fait trop chaud pour maintenir de l’eau liquide à la surface. » « Mais la découverte de cette planète, ainsi que d’autres découvertes antérieures telles que Proxima b et d, montre que notre arrière-cour cosmique est pleine de planètes de faible masse », précise le chercheur Alejandro Suárez Mascareño, co-auteur de l’étude. Malgré le profil défavorable de Barnard b, les scientifiques ne s’avouent pas vaincus pour autant. Il y a probablement d’autres planètes autour de Barnard. Ils ont d’ailleurs trouvé des éléments en faveur de la présence de trois autres planètes. L’observation continue pour tenter de confirmer leur existence.
Statues of PSG striker Kylian Mbappé, Italian fencer Béatrice "Bebe" Vio and NBA legend LeBron James are erected for an event in front of the Palais Brongniart in Paris. IMAGES
James Cleverly leaves 10 Downing Street after being appointed as Britain's interior minister, or Home Secretary as the position is known in the UK. Formerly Foreign Secretary, Cleverly replaces Suella Braverman in the role after she was sacked by Prime Minister Rishi Sunak. IMAGES
La Nasa ne rigole pas avec les comptes à rebours : cette fois-ci, l’événement est lancé quatre jours avant le jour J. « Le premier échantillon d’astéroïde collecté dans l’espace par un vaisseau spatial américain et ramené sur Terre sera dévoilé au monde au Johnson Space Center de la NASA à Houston le mercredi 11 octobre », peut-on lire sur la vidéo YouTube qui est déjà en ligne sur la chaîne officielle de la Nasa. Il s’agit d’une phase de concrétisation extrêmement importante pour la mission OSIRIS-Rex, qui vise à rapporter des échantillons d’astéroïde (appelé Bennu) sur la Terre. Le 24 septembre, la capsule qui les contient a réussi à s’écraser comme convenu dans le désert de l’Utah, sans être endommagée. Depuis, la mission était passée en phase d’observation et d’analyse ; on a même pu observer une poussière noire s’échapper des échantillons sur quelques premiers clichés diffusés par la Nasa. Entre le 25 septembre et le 11 octobre, il se sera donc écoulé un peu plus de deux semaines pour que les chercheurs et scientifiques puissent proposer une « analyse préliminaire » des échantillons — qui débordent du compartiment, un problème inespéré pour la Nasa. Jusqu’ici, seule l’agence spatiale japonaise, la Jaxa, était parvenue à ramener des morceaux d’astéroïde sur Terre depuis l’espace.
Des échantillons extraterrestres viennent d'être récupérés par la NASA dans le désert de l'Utah ! Les scientifiques sont rapidement arrivés sur place pour observer l’étrange objet : une capsule contenant le plus gros échantillon d'astéroïde jamais collecté. C'est l'aboutissement d'une mission longue de 7 ans, OSIRIS-REx, partie voir l’énigmatique astéroïde Bennu ! À l’aide d’un parachute, la capsule s’est posée dans le désert, où les experts de la Nasa l’attendaient avec impatience. Étudier l’échantillon pourrait fournir des informations sur les premières étapes de la formation du sysème solaire. Après son voyage 4 milliards de km, la Sonde est passée près de la Terre et a largué sa capsule avant de repartir pour une prochaine mission.