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Added on the 04/10/2022 15:34:55 - Copyright : Euronews EN
Dès le premier épisode de sa saison 7, Black Mirror a frappé très fort avec une histoire coup de poing, autour d’un couple confronté à la maladie. Mike décide alors de sauver la vie d’Amanda en acceptant un programme révolutionnaire : Rivermind, capable de remplacer des tumeurs au cerveau par du tissu synthétique, pour permettre aux patients de retrouver une existence normale. Une technologie bénéfique au premier abord, qui prend un tournant glaçant lorsqu’un système d’abonnement demande de plus en plus d’énergie et d’argent à Mike et Amanda… Pourtant, un tel dispositif est loin de la réalité pour Valentin Wyart : « On n’a pas du tout les technologies nécessaires aujourd’hui pour prendre l’empreinte d’une région du cerveau. Cela représente énormément de neurones et de connexions synaptiques. » Si des implants cérébraux existent déjà, ils restent beaucoup plus simples que les dispositifs évoqués dans l’épisode 1, et notamment les publicités déclamées par Amanda : « Des entreprises comme Neuralink, dirigée par Elon Musk, font des recherches au niveau du cortex moteur. Si on le stimule, on peut théoriquement produire des mouvements chez vous, chez moi ou chez un animal qu’on aurait implanté. Mais cela donnerait l’impression d’être contrôlé par une entité extérieure. Et on pourrait peut-être faire bouger une souris dans une direction particulière, mais c’est bien le maximum qu’on pourrait faire. Il faut bien comprendre qu’une technologie qui fonctionne déjà à un niveau très simple ne pourrait pas nécessairement être améliorée dans le futur. » Valentin Wyart est donc clair sur les dispositifs mis en place dans Des gens ordinaires : « Cette technologie, je pense, n’existera jamais. Et heureusement ». Vous pouvez dormir tranquilles.
Est-ce que Black Mirror pourrait exister dans la vraie vie ? La série est-elle réaliste ? Voilà les questions que l'on se pose généralement après avoir vu l'un des épisodes angoissants de la série Netflix. Pour savoir si les technologies montrées à l'écran sont vraiment réalistes, nous avons demandé à Valentin Wyart, directeur de recherches à l'Inserm et spécialiste des neurosciences cognitives pour l'ENS, de nous éclairer sur la question. Et spoiler : la saison 7 de la série de SF n'est pas prête de ressembler à notre quotidien. Sommaire 00:00 - Un spécialiste de neurosciences décrypte la saison 7 de Black Mirror 00:20 - Est-ce qu'on peut guérir un cerveau avec un tissu récepteur synthétique ? (Des gens ordinaires) 02:40 - Peut-on programmer un cerveau ? (Des gens ordinaires) 06:08 - Est-ce que notre cerveau peut nourrir un serveur ? (Des gens ordinaires) 07:47 - Est-ce qu’une telle technologie pourrait vraiment “aiguiser nos sens” ? (Des gens ordinaires) 10:49 - Test de Turing, peut-on vraiment parler de formes de vies numériques avec un cerveau ? (De simples jouets) 13:14 - Pourquoi sommes-nous addicts à certains jeux vidéo ? (De simples jouets) 14:37 - Est-ce que les substances peuvent nous aider à mieux comprendre une langue ? (De simples jouets) 15:48 - Peut-on s'implanter une puce dans le cerveau pour se connecter à un jeu ? (De simples jouets) 17:32 - Peut-on faire une mise à jour de la race humaine ? (De simples jouets) 19:29 - Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque l’on se souvient de quelque chose en particulier ? (Eurologie) 23:07 - Pourra-t-on un jour entrer littéralement dans une photo ? 28:20 - Est-ce que la série Black Mirror est réaliste ? L'article par ici ► https://numerama.com --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
C'est une des attractions phares du Mobile World Congress de Barcelone. C'est Xiaomi SU7, ou Xiaomi [sucette], c'est à vous de dire comme vous voulez et c'est une voiture électrique qui fait énormément parler d'elle ces derniers mois. Alors regardez un petit peu là tout le monde autour qui est en train de regarder la voiture. Derrière, là, c'est la SU7 Ultra. C'est la nouvelle version haut de gamme. En fait, la Xiaomi SU7 c'est une voiture moitié Porsche, moitié Tesla ultra connectée. Sauf qu’il y a un pari intéressant chez Xiaomi : d'un côté c'est une voiture connectée, mais de l'autre, il y a plein de boutons, Il y a plein de petits trucs à l'ancienne qui en font une voiture qui peut plaire aux collectionneurs de modèles un petit peu plus anciens. Ce qu’il y a à savoir sur la Xiaomi SU7, c’est qu’elle a été vendue 160 000 fois en un an. C'est immense, même Xiaomi ne s’attendait pas à un aussi gros succès. D'ailleurs, ils sont tellement contents d'eux et ils sont tellement impressionnés par le monde qui vient les voir à chaque fois qu'ils l'exposent à l'étranger, qu’ils comptent lancer international bientôt. Donc peut-être que bientôt vous aurez des voitures Xiaomi, comme les téléphones et les trottinettes, dans la rue en France.
C'est un robot humanoïde qui imite la gestuelle humaine. On peut lui parler, et une intelligence artificielle, un peu comme ChatGPT, l'alimente. Si vous lui demandez de danser, il danse. Si vous lui demandez de faire des gestes bizarres, il fait des gestes bizarres. Il faut avouer qu'il n'est pas hyper réaliste. Il existe des robots peut-être un peu mieux faits. On voit les défauts, la peau qui ressemble un peu à de la cire. On a l'impression d'être au musée Grévin, sauf que ce serait un musée Grévin parti en cacahuète. Si je vous montre ça, c'est parce que cela illustre une tendance générale. La robotisation, qui était autrefois réservée aux usines et aux entreprises, devient peu à peu un fantasme pour certaines firmes qui veulent en faire le prochain grand marché. Selon Elon Musk ou Nvidia, bientôt, tout le monde aura un robot comme celui-ci à la maison. Il préparera à manger pendant que vous rentrez du travail, fera la machine à laver, rangera le linge à votre place. C'est l’un des grands enjeux des années à venir. Jusqu'à maintenant, nous savions fabriquer des robots, mais nous ne savions pas leur donner une véritable intelligence. Avec les avancées en IA, cela devient possible. Alors, ce futur pourrait bien arriver plus vite qu'on ne le pense.
Est-ce que vous avez déjà vu un écran rond comme ça ? Pendant longtemps, les écrans, c'était des rectangles, des carrés. Il y avait des bords à 90 degrés. Et c'est vrai que depuis quelques temps, notamment sur les iPhone, sur les derniers smartphones Android, on a des écrans légèrement arrondis. C'est grâce à l’OLED, qui est un petit peu différent des précédents écrans LCD qu'on pouvait avoir dans ces appareils. Et grâce à l'OLED, on peut faire des formes un petit peu plus originales. Et là, sur le stand de Samsung, j'aime bien ça parce que ça illustre une des possibilités de l’OLED avec des écrans complètement circulaires, à 360 degrés. Ça peut servir sur une montre, mais aussi sur les écrans de voitures. Les dernières Mini, elles ont un écran rond comme ça. Il y a même d'autres produits un petit peu plus loin, comme des écrans avec différentes formes, polygonales… Attendez-vous à voir plein d'objets avec des formes différentes.
Flappy Bird est de retour, et non, nous ne sommes pas revenus au début des années 2010. Il y a un peu plus de dix ans, le développeur vietnamien Dong Nguyen lançait ce jeu vidéo au gameplay simpliste, mais addictif, consistant à faire avancer un oiseau entre les obstacles (en tapotant sur l’écran pour lui faire battre des ailes). Le succès fut immédiat, avec plusieurs dizaines de millions de téléchargements en quelques semaines et une grande exposition médiatique. Le phénomène a pris une telle ampleur que Dong Nguyen a pris la décision de supprimer Flappy Bird de l’App Store et du Google Play Store, quelques mois seulement après son lancement — et alors qu’il lui rapportait 50 000 $ par jour. Son créateur ne supportait pas ce qu’il était devenu : « Je peux affirmer que Flappy Bird est mon succès. Mais il a aussi ruiné ma vie. Donc, maintenant, je le déteste. » Dix ans après cette disparition soudaine, Flappy Bird va revenir par la grande porte, découvre-t-on dans un tweet publié le 12 septembre 2024. Dong Nguyen n’est pas à l’origine de ce retour inattendu de Flappy Bird. C’est un collectif de fans qui est parvenu à récupérer les droits du jeu, dans le but de lui redonner une chance (ils détiennent aussi ceux de Piou Piou vs. Cactus., le jeu qui a inspiré Flappy Bird). Il faudra attendre 2025 pour revoir le volatile sur iOS et Android, mais une version web devrait être déployée à la fin de cette année. « Il y a dix ans, j’étais sur toutes les lèvres et je visais les étoiles avec mes 100 millions d’amis. Malheureusement, j’ai dû quitter la célébrité et la lumière pour retourner à la maison et trouver qui je suis vraiment », peut-on lire sur le site officiel. Le groupe à l’origine de la renaissance parle d’une version « rafraîchie, revigorée et prête à briller encore ». Flappy Bird reviendra avec une pluie de nouveautés, dont certaines font l’objet d’un teasing. Ainsi, on pourra incarner d’autres personnages, comme Peng le pingouin, Tekno l’oiseau robot, ou encore Quirky, qui arbore une corne de licorne. Sont évoqués aussi d’autres modes de jeu, comme des sessions Battle Royale (face à 99 joueuses et joueurs) ou des parties faciles (pour devenir meilleur). Bref, l’idée n’est pas seulement de surfer sur la popularité passée de Flappy Bird. Il s’agit aussi de le moderniser et de lui offrir des évolutions qu’il aurait pu connaître s’il n’avait pas disparu du jour au lendemain. On rappelle que Flappy Bird a généré des dizaines et des dizaines de clones, conçus par des personnes désireuses de récupérer une part du gâteau. « Nous sommes très enthousiastes à l’idée de ramener Flappy Bird et de proposer une nouvelle expérience qui captivera les joueurs pendant des années. Nous avons de grands projets pour notre petit oiseau ! », se réjouit Michael Roberts, le directeur créatif.