Description
Added on the 03/03/2022 18:38:21 - Copyright : AFPTV - First images
Des images prises sur le front montrent l’utilisation de trottinettes électriques par l’armée russe. La surabondance de drones, de mines et d’engins explosifs sur le front oblige les militaires à chercher des alternatives pour avancer. L’invasion de l’Ukraine par la Russie réserve encore de nombreuses surprises tant chaque camp cherche à innover. Plusieurs images du front ont été postées, montrant des soldats russes au guidon de trottinettes électriques utilisées dans le civil. Courant mai d’abord, deux militaires russes ont remercié sur Telegram des donateurs pour deux modèles qui leur ont été remis. Puis le 2 juillet dernier, une unité des forces d’assauts ukrainien a publié une vidéo de soldats russes ciblés par un tir d’artillerie. L’un des militaires russe s’enfuit de la zone touchée à bord d’une trottinette électrique, vraisemblablement le même modèle.
US President Joe Biden says during his State of the Union address that Ukraine is capable of stopping Putin if the US provides Kyiv the "weapons it needs to defend itself." SOUNDBITE
Finnish Prime minister Sanna Marin says Europe needs to 'stop together financing Putin's war machine' and confirms Finland is sending 'approximately 70 million euros' to help Ukraine resist Russia's invasion, the leader said on the sidelines of a donor conference hosted in the Polish city of Warsaw. SOUNDBITE AND SOUNDBITE from Sanna Marin in Warsaw
Suivez @numerama pour anticiper l'avenir ! Sur cet extrait non daté, qui tourne sur les réseaux sociaux depuis au moins le 12 novembre 2025, on voit l'interception d'un drone par un hélicoptère armé d'une mitrailleuse. L'hélicoptère est identifié comme un modèle Mil Mil-8 de l'armée de l'air ukrainienne. Le drone, lui, est associé aux forces russes et a été catégorisé dans la classe Shahed. L’emploi d’une mitrailleuse est considéré comme l’une des options les plus économiques pour détruire ces aéronefs sans pilote, en évitant d’avoir à tirer un missile à plusieurs dizaines ou milliers de dollars.
C’est une preuve supplémentaire de la capacité ukrainienne à porter des coups notables à la Russie en mer Noire, malgré sa supériorité maritime. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, les forces spéciales du service de renseignement militaire de l’Ukraine (GUR) sont parvenues à frapper un navire russe avec un drone aérien. Point notable de l’attaque : elle s’est déroulée à proximité du territoire russe, dans la baie face au port de Novorossiisk, où Moscou a replié une partie de sa flotte, afin de l’éloigner des côtes ukrainiennes, et donc des frappes de missiles ou de drones. C’est cependant une installation toujours à portée de Kiev : des attaques y ont été menées par le passé. Selon le compte-rendu de Kiev, ce bateau « effectuait des reconnaissances radioélectriques et patrouillait » aux abords de Novorossiisk. Le navire est de la classe Spassatel Karev (MPSV07), dont la mise en service remonte à 2015 — c’est aujourd’hui le dernier-né de sa classe. Trois autres navires de cette catégorie existent, lancés en 2012 et 2013. Le Spassatel Demidov — c’est son nom — est « équipé de machines permettant d’explorer les fonds marins et les objets endommagés gisant à des profondeurs pouvant atteindre 1 000 mètres » et « peut effectuer des opérations de plongée sous-marine jusqu’à une profondeur de 300 mètres », selon Ship Technology. C’est un navire polyvalent, relève l’armée ukrainienne, ce que confirme Ship Technology : armé par une vingtaine de marins, il sert au dépannage et au sauvetage, et dispose de capacités de brise-glace. Il n’est en revanche pas destiné au combat directement — on ne trouve ainsi aucune arme spécifique sur le bateau. Il contribue toutefois à la logistique russe. L’attaque a donné lieu à une vidéo dans laquelle on voit le drone foncer vers le navire, avec une caméra en vue subjective en vision nocturne. Il heurte le haut du Spassatel Demidov, un peu au-dessus de la passerelle. La vidéo se coupe à l’impact, ce qui n’empêche pas de constater les dégâts. Kiev reconnaît que ce vaisseau de classe MPSV07 n’a pas coulé — il aurait plutôt fallu viser la coque à hauteur de la surface de la mer, ou en-dessous, pour provoquer une voie d’eau. Cependant, Kiev estime que cela imposera à la Russie des « réparations coûteuses ». Par ailleurs, cela sort du jeu ce bateau, car « hors service ». La frappe a heurté une zone où l’on trouve des équipements de navigation, de renseignement électromagnétique et de communication. Cela illustre de nouveau les effets que peuvent produire des équipements offensifs à bas coût comme un drone face à des cibles de valeur : le navire ciblé a un coût estimé à 60 millions de dollars. Si l’Ukraine met régulièrement en scène ses succès en matière de bataille navale en mer Noire — comme, fin août, son opération réussie contre une corvette de classe Bouïan (Projet 21631), également endommagé après une frappe de drone aérien, en mer d’Azov –, elle enregistre aussi parfois des revers en mer. Ainsi, toujours à la fin du mois d’août, il a été noté qu’un drone de surface russe est parvenu à couler le navire collecteur de renseignement ukrainien Simferopol, alors qu’il se trouvait à l’embouchure du Danube, pas loin de la Roumanie. Signe que, malgré les réussites ukrainiennes, Kiev demeure aussi exposée en mer Noire, y compris près de son territoire.