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Added on the 12/12/2020 19:57:25 - Copyright : AFP EN
The FIFA World Cup trophy makes its way to the UNESCO heritage site of At-Turaif district, in Diriyah, in the Saudi capital Riyadh, as part of the FIFA World Cup Trophy Tour. IMAGES
Et si la meilleure façon de prédire l’avenir n’était pas d’écouter les experts, mais de suivre l’argent ? En 2024, un site a ridiculisé les instituts de sondage américains en prédisant la victoire de Donald Trump bien avant tout le monde. Son nom : Polymarket. Derrière cette plateforme se cache un concept révolutionnaire : les marchés prédictifs. Sur Polymarket, on achète des “actions” sur la réalité. Guerre, économie, rumeurs Apple ou politique : tout s’achète et se vend. L’entreprise est convaincue que les personnes bien informées sont prêtes à trahir des secrets pour leur enrichissement personnel : c’est sur ce concept que tout repose. Sommaire 00:00 - Est-il possible de prédire l'avenir avec de l'argent ? 00:49 - Polymarket, c'est quoi ? 02:12 - Polymarket encourage aux délits d'initiés 03:45 - Les problèmes éthiques derrière Polymarket 04:15 - Polymarket, un phénomène de société 04:05 - Qui décide de l'issue du résultat Polymarket ? 06:00 - Polymarket basé sur la blockchain 06:30 - Polymarket n'est pas disponible dans deux pays... 07:04 - Ce que pense la France de Polymarket 07:40 - Qu'est-ce qu'on risque en France si on parie sur Polymarket ? 08:05 - Polymarket est-il un futur géant de la tech ? 08:35 - Quels sont les conflits d'intérêts derrière Polymarket ? L'article par ici ► https://www.numerama.com/tech/2095031-je-minforme-uniquement-sur-polymarket-a-present-les-paris-en-ligne-predictifs-vont-ils-remplacer-les-medias.html --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
C’est une brusque montée des tensions, qui pourrait aggraver un peu plus les relations déjà dégradées entre la Russie et les pays membres de l’OTAN. Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, un incident aérien important s’est produit aux marches orientales de la Pologne : plusieurs drones russes ont franchi la frontière, violant son espace aérien. C’est le commandement opérationnel des forces armées polonaises qui a tiré l’alarme en premier sur les réseaux sociaux. Peu après minuit, il a été annoncé dans un premier temps le déploiement d’avions polonais et alliés pour sécuriser le ciel et la mise en alerte des systèmes terrestres de défense aérienne et de suivi radar. Une attaque massive contre l’Ukraine En effet, Moscou lançait cette nuit une énième attaque nocturne contre Kiev. Selon le décompte de l’armée de l’air ukrainienne, il a été détecté 458 drones de combat (dont plus de 215 de type Shahed, un aéronef sans pilote fourni par l’Iran), 42 missiles dont des Kalibr ainsi qu’un missile balistique Iskander, pouvant accueillir potentiellement une charge nucléaire. Côté ukrainien, la défense aérienne a été une nouvelle fois engagée et, selon le bilan donné sur Telegram, au moins 413 cibles ont été détruites (386 drones, 27 missiles) sur les 458 projectiles détectés. Mais 16 missiles et 21 drones sont passés et ont frappé l’Ukraine en dix-sept endroits. Et les 8 autres ? Ils sont passés en Pologne. Ainsi, selon l’armée de l’air ukrainienne, « au moins huit drones ennemis ont franchi la frontière ukrainienne en direction de la Pologne ». Une traversée de la frontière confirmée dans la nuit par les autorités militaires et politiques polonaises, à travers les prises de parole du commandement opérationnel des forces armées et du Premier ministre Donald Tusk. « L’espace aérien polonais a été violé de manière sans précédent par des drones. Il s’agit d’un acte d’agression qui représente une menace réelle pour la sécurité de nos citoyens », a écrit le commandement. « Sur ordre du commandant opérationnel des forces armées, des procédures défensives ont été immédiatement lancées. » Cette violation de l’espace aérien polonais par de multiples drones russes n’est cependant pas restée sans réponse. L’ordre a été donné pour abattre les huit drones. « Une opération liée à de multiples violations de l’espace aérien polonais est en cours. L’armée a utilisé des armes contre les cibles », a annoncé Donald Tusk. Une opération qui, selon l’armée polonaise, ont aussi mobilisé au moins un pays allié, les Pays-Bas, avec l’engagement d’avions F-35. En effet, dans le cadre du renforcement du flanc est de l’OTAN, organisation dont ces deux pays sont membres, des renforts militaires ont été déployés en Pologne, en Roumanie et dans les pays baltes. Concernant les Pays-Bas, 300 soldats ont été envoyés cet été en Pologne, deux batteries de défense aérienne Patriot et des avions de chasse F-35. On trouve aussi également un gros contingent américain (10 000 hommes) et des forces norvégiennes, avec là aussi des chasseurs F-35. D’autres pays y participent aussi, occasionnellement, comme la France. L’implication de F-35 dans la défense aérienne polonaise a été repérée sur le site de suivi aérien FlightRadar24, a relevé le site OSINTtechnical. Il a été aussi aperçu au moins un avion ravitailleur A330 MRTT, qui a tourné dans le ciel afin de permettre, si besoin, aux autres aéronefs de refaire le plein de carburant et de rester en l’air. Les officiels de l’OTAN ont confirmé la participation des moyens de défense aérienne de l’organisation. Le gouvernement néerlandais a aussi confirmé la mobilisation de F-35 pour soutenir la Pologne, tout en dénonçant la Russie. C’est une preuve supplémentaire que la Russie « constitue une menace pour la sécurité européenne », a réagi le Premier ministre Schoof. En raison de la présence de la Pologne au sein de l’OTAN, un « contact permanent » a été établi avec le secrétaire général de l’organisation militaire, le Néerlandais Mark Rutte. Mais, dans le message du Premier ministre Donald Tusk, il n’a pas été question d’une activation de l’article 5 du traité, qui prévoit un soutien de tous les membres. En revanche, l’article 4 a été officiellement invoqué. Celui-ci expose que « les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée ». Cela pourrait déboucher sur des décisions, dont un appui supplémentaire sur place. L’incident survenu cette nuit apparaît comme un argument supplémentaire en faveur de Skyshield. L’idée ? Étendre la couverture aérienne de l’OTAN à une large partie de l’Ukraine, au moins tout l’ouest, jusqu’à Kiev, et peut-être le long du Dniepr, et le sud. Ainsi, les projectiles menaçants pourraient être interceptés bien plus tôt.
World leaders including the Presidents of Georgia, Argentina and the EU Council arrive for a Summit on Peace in Ukraine, hosted by Switzerland. IMAGES
Images of shattered glass on the ground and a building with a damaged roof on Komsomolsky Prospekt, after Russia said it had neutralised two Ukrainian drones over Moscow in the early hours of Monday. IMAGES
Members of the Russian Investigative Committee work at the site of an explosion on Crimean bridge. Russia says two drones hit the bridge in the early hours of Monday and blames "the Kyiv regime." It is the second attack on the bridge, a personal project of President Vladimir Putin, during the Kremlin's 18-month long Ukraine offensive. IMAGES