Description
Added on the 20/11/2019 18:12:30 - Copyright : AFPTV - First images
The US ambassador to the European Union tells an impeachment hearing that he was following the orders of President Donald Trump in seeking a "quid pro quo" from Ukraine. "Mr. Giuliani's requests were a quid pro quo for arranging a White House visit for President Zelensky," Sondland says. SOUNDBITE
Acting US ambassador to Ukraine, William Taylor, a witness in the impeachment inquiry against Donald Trump, says it was 'crazy' to withold Ukraine aid for political gain. SOUNDBITE
Et si la meilleure façon de prédire l’avenir n’était pas d’écouter les experts, mais de suivre l’argent ? En 2024, un site a ridiculisé les instituts de sondage américains en prédisant la victoire de Donald Trump bien avant tout le monde. Son nom : Polymarket. Derrière cette plateforme se cache un concept révolutionnaire : les marchés prédictifs. Sur Polymarket, on achète des “actions” sur la réalité. Guerre, économie, rumeurs Apple ou politique : tout s’achète et se vend. L’entreprise est convaincue que les personnes bien informées sont prêtes à trahir des secrets pour leur enrichissement personnel : c’est sur ce concept que tout repose. Sommaire 00:00 - Est-il possible de prédire l'avenir avec de l'argent ? 00:49 - Polymarket, c'est quoi ? 02:12 - Polymarket encourage aux délits d'initiés 03:45 - Les problèmes éthiques derrière Polymarket 04:15 - Polymarket, un phénomène de société 04:05 - Qui décide de l'issue du résultat Polymarket ? 06:00 - Polymarket basé sur la blockchain 06:30 - Polymarket n'est pas disponible dans deux pays... 07:04 - Ce que pense la France de Polymarket 07:40 - Qu'est-ce qu'on risque en France si on parie sur Polymarket ? 08:05 - Polymarket est-il un futur géant de la tech ? 08:35 - Quels sont les conflits d'intérêts derrière Polymarket ? L'article par ici ► https://www.numerama.com/tech/2095031-je-minforme-uniquement-sur-polymarket-a-present-les-paris-en-ligne-predictifs-vont-ils-remplacer-les-medias.html --- Abonnez-vous à notre chaîne ► https://youtube.com/c/numerama Retrouvez toutes nos playlists ► https://www.youtube.com/c/numerama/playlists --- Rejoignez-nous : Notre site ► http://www.numerama.com/ Twitter ► https://twitter.com/numerama Instagram ► https://www.instagram.com/numerama TikTok ► https://www.tiktok.com/@numerama Facebook ► https://www.facebook.com/Numerama/ ️ Twitch ► https://www.twitch.tv/numerama
On entre dans la troisième année de la guerre en Ukraine, et s’il y a bien un drone de moyenne envergure qui a marqué ce conflit, c’est le Shahed-136. Et sa version russe, le Geran-2, puisque la Russie a tout simplement racheté la technologie iranienne pour en produire elle-même. C’est un drone assez imposant, 2,5 mètres d’envergure, chargé avec 40 à 50 kilos d’explosifs, conçu pour une seule mission : s’écraser sur sa cible. On l’a surtout vu au-dessus des villes ukrainiennes, car il est principalement utilisé pour des missions de démoralisation : c'est-à-dire, frapper la population civile et les infrastructures énergétiques, notamment en hiver, pour priver une ville d’électricité ou de chauffage. Un Shahed, en soi, ce n’est pas un drone discret. Il est relativement bruyant, il vole lentement, et il est souvent détecté avant d’atteindre sa cible. Le problème, c’est que la Russie ne les envoie jamais seuls. Généralement, c’est par vagues, des dizaines en une nuit, dispersés sur différents points d’une ville, en saturant la défense anti-aérienne et toucher des points sensibles, comme récemment, la centrale de Tchernobyl. De son côté, l’Ukraine a repris ces tactiques à sa manière, en développant ses propres drones longue portée. Certains peuvent aller très loin, jusqu’à 1000 km à l’intérieur du territoire russe. Parfois, ce sont des modèles assez sophistiqués, comme le Beaver – littéralement "le Castor" – un drone qui a déjà visé des bâtiments du renseignement russe. Mais l’Ukraine utilise aussi des modèles bien plus rudimentaires, qui ressemblent à de simples avions de tourisme autonomes. Sauf que malgré leur apparence basique, ces drones ont réussi à frapper des raffineries de pétrole situées à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière.
L’accessoire indispensable du soldat en Ukraine aujourd’hui, c’est le mini-drone. Que ce soit du côté ukrainien ou russe, ces engins sont désormais produits par millions chaque année, et rien que sur le front, plus d’une centaine de drones tombent chaque jour. On parle ici de modèles bon marché, fabriqués à partir de composants chinois, et utilisés pour tout un tas de missions : Reconnaissance, pour inspecter une zone. Renseignement, pour récupérer des données et guider l’artillerie. Attaque, soit en larguant des explosifs, soit en mode suicide, une méthode qui s’est largement imposée depuis 2023 grâce aux évolutions technologiques. Certains crachent même du feu, oui oui : sur ces images, on voit des drones avec munitions dites thermites, fortement incendiaires, qui atteignent les 2500 degrés pour aller nettoyer une tranchée on va dire. Et parmi ces évolutions, il y en a une qui a tout changé : le pilotage en vue subjective, ou FPV. Avec un simple masque, le pilote voit exactement ce que voit son drone, ce qui permet des attaques ultra-précises, notamment sur des points faibles comme la tourelle des chars russes, connue pour être leur talon d’Achille. Les drones FPV sont devenus une arme de référence dans le conflit… jusqu’à récemment. Parce qu’encore une fois, une nouvelle technologie est en train de changer la donne : la fibre optique. Alors, pourquoi la fibre optique ? En gros, elle utilise des fils ultra-fins en verre ou en plastique pour faire circuler l’information à la vitesse de la lumière. Résultat : une connexion hyper rapide, ultra stable et impossible à brouiller. Et sur le champ de bataille, c’est un énorme avantage. Le plus surprenant, c’est que ce câble peut être déroulé sur plusieurs kilomètres et qu’il est assez résistant pour ne pas se couper au moindre obstacle. Ça permet de piloter un drone armé sans aucun risque de brouillage. Sauf que… certains soldats ukrainiens ont déjà trouvé une parade : il leur suffit de suivre le fil pour remonter directement jusqu’à la base russe. Mais attention, dans le ciel, il n’y a pas que des petits drones du commerce. Il y a aussi des dizaines de modèles militaires conçus spécialement pour la guerre. Côté russe, on retrouve par exemple les Orlan, des drones de surveillance, ou encore les Lancet, des drones kamikazes très présents sur le front. Côté ukrainien, les États-Unis fournissent des Switchblade, des drones suicides miniatures qui frappent à très courte portée.