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Added on the 28/05/2019 13:10:54 - Copyright : BANG Showbiz
French icon Jean-Paul Belmondo, 87, mask on his face and walking with a crutch, emerges from Saint-Germain-des-prés church in Paris to loud applause from a waiting crowd. Belmondo was among the many celebrities attending the funeral of friend Guy Bedos, who died last week at the age of 85. IMAGES
Chris Hemsworth and Idris Elba celebrate with Tom Hiddleston as he accepts Best Actor Award for his performance in The Night Manager Official YouTube Channel for The TV Choice Awards 2016. Twitter https://twitter.com/TVChoice Website http://www.tvchoicemagazine.co.uk/
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Suivez @numerama pour anticiper l'avenir ! Netflix vient de réaliser le plus gros rachat de l’histoire des médias. Pour 82,7 milliards de dollars, le géant du streaming s’offre Warner Bros., HBO, et tout l’univers DC Comics.
La représentation par IA d’un homme tué par balles a été autorisée à s’exprimer à l’audience de son tueur. Une première aux États-Unis. C’est une première aux États-Unis qui risque de faire des émules. Christopher Pelkey a été tué par Gabriel Paul Horcasitas en 2021 après une altercation sur la route, crime qui porte outre-Atlantique le nom de « road rage ». Et pourtant, Pelkey est apparu le jour de l’audience de son assassin pour lui adresser un message en vidéo, comme le rapporte la presse locale. La génération par IA basée sur les traits et la voix de l’homme décédé a été autorisée à s’exprimer dans un tribunal. « À Gabriel Horcasitas, l’homme qui m’a tiré dessus – c’est dommage que nous nous soyons rencontrés ce jour-là dans ces circonstances. Dans une autre vie, nous aurions probablement pu être amis », lance l’avatar de Pelkey à son tueur en pleine audience, avant d’embrayer sur le fait qu’il croit profondément au pardon. Une intervention qui a touché le juge Todd Lang, qui a déclamé après avoir vu la vidéo : « J’adore cette IA. Merci. J’ai trouvé que c’était authentique, que le pardon accordé à monsieur Horcasitas reflète parfaitement le personnage de Pelkey dont j’ai entendu parler aujourd’hui ». Derrière ce projet, on trouve la sœur de Pelkey, qui souhaitait apporter une autre dimension au procès du meurtrier de son frère, afin d’apporter une pierre au processus de guérison. « En avoir fait une œuvre de guérison pour quiconque l’a vue n’était qu’un résultat bénéfique », a-t-elle déclaré, estimant que l’intervention de son défunt frère et les mots choisis pour le faire parler, ont participé à apaiser la famille endeuillée. Techniquement, la génération vidéo et voix est très accessible en 2025, avec des services proposant la création d’avatars numériques à partir d’images et d’extraits vocaux. Reste que faire intervenir un mort à un procès n’est pas anodin. Ann A. Scott Timmer, responsable de la Cour Suprême de l’Arizona, a estimé que l’IA avait un grand potentiel pour aider celles et ceux qui n’ont pas de connaissance dans le système juridique américain, notamment à mieux se défendre. Mais, a-t-elle ajouté, « l’IA peut aussi entraver, voire bouleverser la justice si elle est utilisée de façon inappropriée. Une approche mesurée est préférable. Dans cette optique, le tribunal a formé un comité sur l’IA pour examiner l’utilisation de l’IA et formuler des recommandations sur la meilleure façon de l’utiliser. Au fond, ceux qui utilisent l’IA — y compris les tribunaux — sont responsables de son exactitude ». On imagine bien les dangers auxquels Timmer fait référence : une telle intervention d’un défunt, bien menée, pourrait tout à la fois toucher plus profondément le juge et les jurés. Mais elle pourrait aussi altérer la réalité de ce qui s’est vraiment passé : en plus des preuves et des témoignages, on a eu dans ce tribunal de l’Arizona, une génération d’image déclamant un texte que la victime n’a jamais écrit — un deepfake, en somme. Sa sœur, avec toute sa bonne volonté, n’a fait que lui prêter des propos qui n’auraient, peut-être, pas été ceux de Pelkey. Une nuance qui permet de comprendre pourquoi la Cour Suprême de l’Arizona est sur ses gardes.
Thunderbolts* vient de changer de nom, grâce à une campagne marketing plutôt ingénieuse de la part de Marvel. Il s’agit d’un immense spoiler, qui nous révèle enfin la signification du mystérieux astérisque du titre. Il était là pendant tout ce temps, discret, mais tout de même remarquable, invitant les fans à élaborer les théories les plus folles à son sujet : l’astérisque de Thunderbolts* vient enfin de prendre tout son sens. Moins d’une semaine après sa sortie au cinéma, aux États-Unis, le 2 mai 2025, le dernier film Marvel bénéficie ainsi d’une immense campagne marketing visant à changer son nom. Une décision liée à la dernière scène post-générique, qui sera capitale pour l’avenir du MCU. Explications. Pour promouvoir son nouveau long-métrage, Marvel n’a pas hésité à mettre les petits plats dans les grands. Après avoir fait durer le suspense pendant des mois, laissant entendre que l’astérisque du titre n’était pas anodin, Thunderbolts* a donc connu une légère cure de jouvence ces derniers jours. Les affiches ont alors été modifiées du jour au lendemain pour laisser apparaître un nouveau nom : New Avengers. Le casting s’est même réuni pour l’occasion, déchirant le titre original pour en révéler le nouveau, le 5 mai 2025. Sebastian Stan, qui incarne le Soldat de l’Hiver, a aussi pu faire des siennes, à un arrêt de bus. Les comptes officiels des Avengers ont, eux aussi, connu un léger changement, en arborant un petit devant leur nom, suggérant une notion de copyright. À l’heure actuelle, aucune campagne de ce genre n’est prévue en France et, a priori, cela n’affecte pas réellement le nom officiel de Thunderbolts*. Si le site américain Fandango, qui permet de réserver des billets de cinéma, propose désormais des tickets pour New Avengers, le film devrait tout de même conserver son appellation pour son exploitation au cinéma, puis en DVD et en streaming. L’idée est seulement d’ajouter une sorte de sous-titre à cette production Marvel. Un changement parfaitement contrôlé puisqu’il révèle en réalité le twist final du film. Cela est lié à l’une des deux scènes post-générique qui concluent le film, située plus d’un an plus tard, dans la célèbre tour des Avengers. Les Thunderbolts arborent de nouveaux costumes et sont désormais identifiés comme les Nouveaux Avengers. Une demande de la part de leur boss, Valentina Allegra de Fontaine, qui passe très mal auprès de l’équipe originale, et notamment auprès de Sam Wilson, aka l’ex-Faucon et le nouveau Captain America. Pour comprendre la bataille juridique qui les oppose, il faut se souvenir des évènements de Brave New World, dans lequel le président américain Thaddeus Ross demandait justement à Sam de reformer les Avengers. Autant dire que le nouveau Captain America n’a donc clairement pas envie qu’une nouvelle équipe vienne empiéter sur ses plates-bandes (d’où le nouveau devant le nom des Avengers, sur les réseaux sociaux). Face à ce conflit, Red Guardian propose une solution plutôt fun : changer leur nom pour « New Avengerz ». Quoi qu’il en soit, ce nouveau patronyme n’est évidemment pas inconnu au bataillon puisque l’équipe existe déjà dans les comics. Au fil du temps, la composition des New Avengers a évolué à de multiples reprises, recrutant d’abord Wolverine, Spider-Man, Luke Cage ou même Captain America, avant de compter d’autres recrues parmi ses rangs. En attendant de découvrir Avengers : Doomsday en 2026, Marvel fait ainsi patienter ses fans en leur présentant une équipe capable de prendre la relève d’Iron Man, Hulk ou encore Thor, si nécessaire. Cela signifie surtout que le prochain Avengers réunira l’équipe originale, les Thunderbolts* ainsi que les Quatre Fantastiques, dont le logo peut être aperçu à la fin de la scène post-générique. Pendant des mois avant la sortie du film, les fans de Marvel avaient plutôt parié sur une autre révélation : la transformation des Thunderbolts en Dark Avengers, une équipe de super-vilains également présente dans les comics, dans laquelle on retrouve The Sentry. Avec le marketing qui entoure les New Avengers, Marvel dément finalement ces théories, tout en reprenant entièrement le contrôle sur les spoilers. Quoi de mieux pour éviter la propagation d’un twist majeur sur les réseaux sociaux que de le révéler soi-même, au grand dam des fans ? Cette campagne plutôt osée permet ainsi de lier la trame narrative de Thunderbolts*, en suggérant que Valentina Allegra de Fontaine a eu gain de cause dans la bataille judiciaire qui l’opposait à Sam Wilson et qu’elle peut désormais afficher le nom de New Avengers, à un intérêt financier non négligeable pour Marvel. Tout cela donne évidemment envie à tout un nouveau public de venir découvrir le film en salles, pour comprendre pourquoi il a mystérieusement été doté d’un nouveau titre et dans quelle mesure les fameux Avengers sont impliqués, ou non, dans l’intrigue.