Description
Added on the 31/10/2018 14:16:45 - Copyright : BANG Showbiz
People attempting to visit the Tate Modern are met with barriers and signs that the gallery is closed for the day, after the death of a man who reports say had fallen from the gallery. London's Metropolitan Police said the man died on the scene, despite medical attention, and that the death is not being treated as suspicious. IMAGES
✩ Les Films à VOIR ? Ils sont ICI ► https://www.youtube.com/playlist?list=PL843D2ED8D80FA673 WAKE UP DEAD MAN : Une histoire à couteaux tirés Bande Annonce VF (2025) À Couteaux Tirés 3, Daniel Craig (Benoit Blanc), Mila Kunis, Jeremy Renner, Josh Brolin, Cailee Spaeny 2025 - Netflix
Un homme est mort à Sydney parce que son téléphone Samsung a refusé de passer un appel d'urgence. En cause : une mise à jour logicielle qu'il n'avait pas faite. Je t'explique !
S’il y a bien une artiste qui avait toute sa place dans l’ambiance gothique de Mercredi, c’est évidemment Lady Gaga. Alors, lorsque la célèbre chanteuse a annoncé qu’elle allait rejoindre la série Netflix, les fans trépignaient déjà d’impatience à l’idée de la retrouver sur le petit écran, dix ans après sa première apparition dans American Horror Story. Leurs prières ont été exaucées le 3 septembre 2025, avec la mise en ligne des derniers épisodes de la saison 2 de Mercredi, dans lesquels Lady Gaga tient un rôle central. Et pour sa grande entrée aux côtés de la famille Addams, rien n’a été laissé au hasard, surtout pas son costume, plutôt singulier. Après des mois d’attente, Lady Gaga a donc fini par débar quer sur Netflix dans l’épisode 6 de la saison 2 de Mercredi. Elle y incarne Rosaline Rotwood, une ancienne prof de l’académie Nevermore et accessoirement un… fantôme. C’est elle qui est à l’origine de l’échange de corps entre Enid et Mercredi, dans l’une des meilleures séquences de ces nouveaux épisodes. Pour lui donner vie, la costumière Colleen Atwood s’est inspirée de la nature même du personnage, qui est un Raven, comme elle l’a confié à Variety. Pour l’occasion, elle a utilisé un « tissu français, qui mélangeait la laine et le papier crépon », afin de créer la robe de Lady Gaga. Non seulement la France a un lien avec sa tenue, mais elle cache aussi le détail qui tue : « Il était brodé avec de la soie et des véritables plumes ». Pour Colleen Atwood, il s’agissait d’une évidence : « Elle a vécu dans les années 1930, donc c’était l’influence principale de cette robe. Et on s’est aussi beaucoup inspirés des oiseaux, comme les corbeaux. » À l’origine, l’actrice devait même avoir des épaules plus dessinées, « très pointues, comme si un oiseau commençait à déployer ses ailes, mais à cause de l’action de la scène, nous avons dû revoir nos ambitions à la baisse ». Les longues manches de sa robe rappellent toutefois l’allure de majestueuses ailes. Pour terminer le look, Colleen Atwood a eu l’idée de déposer de la crêpeline, un tissu de soie très léger, sur le visage de Lady Gaga : « C’est un tissu qui peut légèrement s’envoler, pour la rendre encore plus fantomatique. On voit bien le gris à travers elle, et elle a adoré l’idée. »
Des tresses parfaitement symétriques, des yeux qui ne clignent jamais, une garde-robe démunie de toute couleur et un sarcasme à toute épreuve : pas de doute, Mercredi Addams est bien de retour. L’héroïne de la série Netflix est ainsi au cœur de nouvelles intrigues macabres dans la saison 2, disponible depuis le 6 août 2025. Des épisodes plus gothiques que jamais, qui ont en partie été dirigés par le maître du genre : Tim Burton, bien sûr. On reconnaît d’ailleurs sa patte graphique dans une séquence bien particulière, tout en stop-motion et en noir et blanc, qui a demandé un travail colossal aux équipes de production. L’épisode 1 de la saison 2 de Mercredi met ainsi en scène l’histoire du tronc en forme de crâne et de son illustre occupant souterrain : un jeune garçon au cœur défaillant qui décide de se sauver en créant lui-même une invention spéciale. Une séquence entièrement tournée en stop-motion, qui fait évidemment référence aux précédentes œuvres de Tim Burton, parmi lesquelles Vincent, Les Noces Funèbres et Frankenweenie. Pour les créateurs de la série, Alfred Gough et Miles Millar, il s’agit aussi d’une « façon très ludique de raconter notre histoire, tout en donnant une touche complètement unique à notre univers », comme ils le racontent dans le making-of partagé par Netflix, le 11 août 2025. Tim Burton, lui, a toujours « adoré cette technique, ce toucher visuel si particulier » et souhaitait « reprendre les codes du conte », comme s’il nous racontait une vieille légende, grâce au côté « mystérieux et inquiétant » du stop-motion. Un pari réussi pour cette scène de seulement 90 secondes, qui fourmille de détails effrayants et qui a demandé 8 mois de travail méticuleux, à la main, pour lui donner vie. « Concrètement, l’animateur prend une photo d’une pose, puis ajuste légèrement la position, reprend une photo, et ainsi de suite. », détaille Chris Tichborne, l’animateur qui a supervisé toute la séquence en stop-motion. « Ensuite, on assemble toutes ces images pour créer le film. » Une quinzaine de marionnettes a ainsi été mobilisée sur le tournage, élaborées avec des costumes spécifiques pour évoluer dans une dizaine de décors différents, majoritairement créés grâce à du matériel de récupération. Tout était prévu pour les entretenir sur place, puisqu’un hôpital dédié aux marionnettes a même été mis en place pour l’occasion. Tim Burton, de son côté, a réalisé de nombreux croquis préparatoires, ainsi que des sculptures de base, dont la tête du jeune garçon au cœur de l’histoire. Cela ressemblait alors à un morceau de bois taillé, dans lequel des brindilles de métal avaient été plantées, une à une. Même l’explosion de la tour de l’horloge était bien réelle, comme l’explique Chris Tichborne : « Tout ce qu’on a filmé existe dans la vraie vie. Toutes les flammes ont été faites en savon glycériné, avec une lumière placée derrière, car c’est ce qui donne le meilleur rendu de flammes. » C’est ce que l’on appelle une masterclass.
La représentation par IA d’un homme tué par balles a été autorisée à s’exprimer à l’audience de son tueur. Une première aux États-Unis. C’est une première aux États-Unis qui risque de faire des émules. Christopher Pelkey a été tué par Gabriel Paul Horcasitas en 2021 après une altercation sur la route, crime qui porte outre-Atlantique le nom de « road rage ». Et pourtant, Pelkey est apparu le jour de l’audience de son assassin pour lui adresser un message en vidéo, comme le rapporte la presse locale. La génération par IA basée sur les traits et la voix de l’homme décédé a été autorisée à s’exprimer dans un tribunal. « À Gabriel Horcasitas, l’homme qui m’a tiré dessus – c’est dommage que nous nous soyons rencontrés ce jour-là dans ces circonstances. Dans une autre vie, nous aurions probablement pu être amis », lance l’avatar de Pelkey à son tueur en pleine audience, avant d’embrayer sur le fait qu’il croit profondément au pardon. Une intervention qui a touché le juge Todd Lang, qui a déclamé après avoir vu la vidéo : « J’adore cette IA. Merci. J’ai trouvé que c’était authentique, que le pardon accordé à monsieur Horcasitas reflète parfaitement le personnage de Pelkey dont j’ai entendu parler aujourd’hui ». Derrière ce projet, on trouve la sœur de Pelkey, qui souhaitait apporter une autre dimension au procès du meurtrier de son frère, afin d’apporter une pierre au processus de guérison. « En avoir fait une œuvre de guérison pour quiconque l’a vue n’était qu’un résultat bénéfique », a-t-elle déclaré, estimant que l’intervention de son défunt frère et les mots choisis pour le faire parler, ont participé à apaiser la famille endeuillée. Techniquement, la génération vidéo et voix est très accessible en 2025, avec des services proposant la création d’avatars numériques à partir d’images et d’extraits vocaux. Reste que faire intervenir un mort à un procès n’est pas anodin. Ann A. Scott Timmer, responsable de la Cour Suprême de l’Arizona, a estimé que l’IA avait un grand potentiel pour aider celles et ceux qui n’ont pas de connaissance dans le système juridique américain, notamment à mieux se défendre. Mais, a-t-elle ajouté, « l’IA peut aussi entraver, voire bouleverser la justice si elle est utilisée de façon inappropriée. Une approche mesurée est préférable. Dans cette optique, le tribunal a formé un comité sur l’IA pour examiner l’utilisation de l’IA et formuler des recommandations sur la meilleure façon de l’utiliser. Au fond, ceux qui utilisent l’IA — y compris les tribunaux — sont responsables de son exactitude ». On imagine bien les dangers auxquels Timmer fait référence : une telle intervention d’un défunt, bien menée, pourrait tout à la fois toucher plus profondément le juge et les jurés. Mais elle pourrait aussi altérer la réalité de ce qui s’est vraiment passé : en plus des preuves et des témoignages, on a eu dans ce tribunal de l’Arizona, une génération d’image déclamant un texte que la victime n’a jamais écrit — un deepfake, en somme. Sa sœur, avec toute sa bonne volonté, n’a fait que lui prêter des propos qui n’auraient, peut-être, pas été ceux de Pelkey. Une nuance qui permet de comprendre pourquoi la Cour Suprême de l’Arizona est sur ses gardes.